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 Donna Summer

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MessageSujet: Donna Summer   Donna Summer Icon_minitime1Lun 25 Juin - 20:36



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Le caractère rebelle du personnage remonte à l’enfance, lorsque LaDonna Andrea Gaines choisit de chanter du gospel pour se distinguer au sein d’une famille de sept enfants de la petite bourgeoisie afro-américaine de Boston – son père est boucher, sa mère enseignante – qui croit davantage aux vertus de l’éducation et du travail qu’à celles de la bohème et de la chanson. A l’époque de ses vingt ans, cette fan de Janis Joplin s’installe à New York où elle gagne sa vie comme choriste dans les studios locaux avant d’auditionner auprès des producteurs de Hair pour succéder en vain à Melba Moore sur Broadway. On lui propose en revanche de partir pour l’Europe avec la troupe itinérante de la comédie musicale et elle se retrouve à Munich où elle rencontre l’acteur autrichien Helmut Sommer qu’elle épouse. Ce mariage ne dure pas, mais il fournit à Donna un nouveau patronyme, américanisé en Summer à son entrée dans l’arène disco.
Entre une production de Pergy and Bess de Gershwin à Vienne, des apparitions dans la version allemande de Godspell et l’enregistrement de jingles publicitaires, Donna élève tant bien que mal sa fille Mimi, jusqu’au jour de sa rencontre avec les producteurs Giorgio Moroder et Pete Bellotte. Après une série de tentatives ('Hostage', 'Ladies of the nights') dont la réputation ne parvient pas jusqu’en Amérique, 'Love to love you baby' suscite des réactions d’intérêt en Amérique où Neil Bogart, patron de Casablanca Records, rachète les droits de la chanson et demande à Moroder d’allonger l’enregistrement original. Le résultat est un single de plus d’un quart d’heure au cours duquel la chanteuse simule une bonne vingtaine d’orgasmes. Adoptée dès le mois de décembre 1975 par un public admiratif de sa performance grâce à ce best-seller qui rate de peu la première place des classements Pop et Soul, Summer devient instantanément « l’Aphrodite du disco » et « La Première Dame du Désir », pour reprendre les clichés imaginés par la presse à l’époque. Summer doit également cette notoriété soudaine au Révérend Jess Jackson et autres représentants de l’establishment afro-américain qui déclenche leurs foudres sur sa personne, au point de susciter chez elle une crise de conscience qui la conduit à repartir brièvement pour l’Europe. Il est pourtant difficile de refuser le succès, d’autant que Moroder et Bellote n’ont pas l’intention de laisser s’échapper la poule aux œufs d’ors. La publicité inespérée dont bénéficie la chanteuse va d’ailleurs faire vendre plus d’un million d’exemplaires de chacun des albums qui sortent successivement sous son nom : Love to Love You Baby bien évidement, mais aussi A Love Trilogy et Four Seasons of Love en 1976.
Le nom de Donna Summer, après s’être éloigné des charts, est remis à l’honneur au cours de l’été 1977 par un extrait de I Remember Yesterday, 'I feel love'. La tendance s’amplifie au cours des mois suivants, au fur et à mesure que ses singles deviennent des best-sellers, plébiscités en premier lieu par le grand public qui constitue le « fond de commerce » de Donna plus encore que celui des ghettos : 'Last dance' en 1978, tiré du film disco Thank God It’s Friday dans lequel la chanteuse retrouve son métier d’actrice; 'MacArthur Park' qui lui donne son premier Numéro Un Pop en novembre de la même année et fait grimper les ventes du double-recueil Live and More au-delà de la barre symbolique du million d’acheteurs.
La saison 1979, la plus vendeuse pour le marché disco, est également faste pour Summer dont le double-album Bad Girls est l’un des disques les plus vendus de l’année aux Etats-Unis où il concurrence Off the Wall de Michael Jackson. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, avec plus de deux millions d’exemplaires commercialisés et deux singles de platine couronnés chacun par une première place au Hot 100 : 'Hot Stuff' qui lui vaut un Grammy dans la catégorie « Meilleure chanteuse Rock », et 'Bad Girls' qui illustre la fidélité de Donna au R&B en prenant également la tête des charts Soul. Moroder et Bellote n’ont jamais caché leur ambition de faire d’elle une diva Pop, un projet qui se concrétise avant la fin de l’année lorsque No More Tears, un duo avec Barbara Streisand, s’installe deux semaines de suite tout en haut du Hot 100. L’idée de cette rencontre émane de la créatrice de Funny Girl qui veut par tous les moyens se refaire une jeunesse par le biais du disco, tandis que Summer cherche au contraire à s’émanciper d’une mode dont le déclin commence à se faire sentir.
L’histoire donne raison à Donna qui n’hésite pas à bousculer toute sa carrière pour mieux réussir sa reconversion, à tous les sens du terme. Au début de 1980, au lendemain du triomphe de son troisième double-album – On the Radio – Greatest Hits, deux millions d’exemplaires vendus -, elle annonce officiellement son engagement évangéliste et affirme son indépendance artistique en faisant un procès à Casablanca Records. Ses états de service lui permettent de retrouver sans peine une nouvelle patrie discographique avec le tout nouveau label Geffen de David Geffen pour lequel elle enregistre The Wanderer. Ce compte-rendu détaillé de ses états d’âme lui donne pour la première fois l’occasion de faire valoir ses capacités d’auteur sur la plage titre du disque, rapidement en bonne place dans les classements des meilleures ventes Pop.
Le fait d’avoir été suivie par son public est un encouragement pour Donna qui poursuit en 1982 avec Donna Summer dont le single phare est un autre crossover hit, 'Love is in control (Finger on the trigger)'. Cette production signée Quincy Jones contient également une reprise de State of Independence de Vangelis, l’une de ses réunions de famille dont Quincy a le secret et qui permet à la chanteuse de retrouver en studio Dionne Warwick, Michael Jackson, James Ingram, Lionel Richie et Stevie Wonder. Pour des raisons contractuelles liées à son procès avec Casablanca, Donna se voit contrainte de quitter provisoirement Geffen en 1983 car la loi exige qu’elle enregistre un dernier album pour le géant du disque Polygram qui publie sur Mercury She Works Hard for the Money. D’emblée le courant passe avec son producteur Michael Omartian et elle bénéficie de deux nouveaux succès : la plage titre, Numéro Un Black et Numéro Trois Pop, ainsi que 'Unconditional Love' dont le public afro-américain assure seul la réussite. Pour la première fois de son histoire, Donna Summer se retrouve véritablement en phase avec l’univers Soul, ses convictions religieuses partagées avec son producteur donnant à son disque une couleur évocatrice du gospel noir – une caractéristique qui n’échappe pas au jury des Grammy Awards lorsqu’il lui décerne la récompense de « Meilleure interprétation d’inspiration spirituelle » pour la chanson 'He’s a Rebel'.
Donna ne cherche pourtant pas à tirer profit de cette situation à son retour chez Geffen. Ni Cats Without Claws en 1984, ni All Systems Go trois ans plus tard ne connaissent des chiffres de ventes comparables aux recueils précédents, même si un extrait du second, Dinner with Gershwin, entre dans le Top 10 noir. Son arrivée chez Atlantic en 1989 est en revanche saluée par un ultime hit Pop, This time I know it’s for real. Pour l’ancienne reine du disco, c’est la fin d’une longue rencontre avec le succès commercial, ses enregistrements suivants pour Atlantic (Mistaken Identity, 1991) ou Sony (Gently, 1996) n’ayant jamais remis son nom à l’honneur. Plusieurs signes indiquent pourtant que sa réputation reste intacte dans le show-buziness, Liza Minelli (Gently, 1996) et Quincy Jones (Q : The Musical Biography of Quincy, 2001) ayant exprimé l’envie de l’inviter en studio.

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MessageSujet: Re: Donna Summer   Donna Summer Icon_minitime1Sam 3 Mar - 8:17





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discographie

1974 : Lady Of The Night

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1975 : Love To Love You Baby

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1976 : A Love Trilogy

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1976 : Four Seasons Of Love

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1977 : I Remember Yesterday

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1977 : Once Upon A Time...

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1978 :" thank god it's friday"

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1978 : Live And More

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1979 : Bad Girls

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1979 : On The Radio . Greatest Hits Volumes I & II

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1980 : Walk Away

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1980 : The Wanderer

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1982 : Donna Summer

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1983 : She Works Hard For The Money

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1984 : Cats Without Claws

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1985 : The Summer Collection

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1987 : The Dance Collection

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1987 : All Systems Go

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1989 : Another Place And Time

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1990 : The Best Of Donna Summer

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1991 : Mistaken Identity

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1993 : Anthology

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1994 : Christmas Spirit

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1996 : I'm A Rainbow

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1999 : Live And More... Encore !

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2003:"the journey:the very best of donna summer"

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2008: Crayons

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